Du nouveau à la Maison Tavel
La maquette animée sur l’histoire de Genève
Au printemps 2022, une maquette intitulée Genève, une histoire sur mesure a intégré une structure à la Maison Tavel faite… sur mesure.
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Au printemps 2022, une maquette intitulée Genève, une histoire sur mesure a intégré une structure à la Maison Tavel faite… sur mesure.
Continuer la lecture…Dans sa série Shopping Streets, le photographe Jean-Marc Meunier (1958-2020) s’intéresse aux rues marchandes uniformisées des villes européennes, traversées par une foule anonyme. La nature semble avoir déserté ces centres bétonnés, saturés d’enseignes publicitaires. Il suffit pourtant de parcourir les 150 clichés réunis par Eveline Notter dans l’exposition La Ville devant soi, visibles à la Maison Tavel jusqu’au 9 janvier 2022, pour remarquer que l’artiste valaisan tente tout autant de saisir l’urbanisation croissante que les vestiges de la nature, ces «ruines romaines» comme il les appelle. Dans plusieurs séries emblématiques, son regard se porte sur des arbres dénudés ou, au contraire, parés pour les fêtes de fin d’année. Ils deviennent alors le sujet principal et la ville, la toile de fond.
Continuer la lecture…«Marchant, je passe devant quelque chose abandonné au sol, oublié sur un banc, et cent pas plus loin, une voix dans ma tête me dit: reviens et emmène-moi… !1» La main qui recueille cet objet est celle de Georges Adéagbo, artiste né au Bénin en 1942. Attentif aux couleurs, aux formes, aux mots, il repère une chose délaissée par un passant ou rejetée par la mer tout en collectant figurines, livres, journaux, magazines et CD dans diverses brocantes et échoppes. Il emporte ses multiples trouvailles dans son atelier et les associe à d’autres objets et illustrations. C’est ainsi qu’est né le diptyque La Philosophie de l’art… et L’Eau, la clé… conservé au Musée d’art et d’histoire. Il est aujourd’hui présenté à la Maison Tavel à l’occasion de la parution d’un ouvrage qui ravive le souvenir de la venue de l’artiste à Genève en 2018.
Continuer la lecture…En découvrant l’exposition à la Maison Tavel, La raison entre les mains, Hamlet aurait sans doute à nouveau exprimé sa désillusion en prononçant sa fameuse réplique: «Words, words, words». Et à juste titre, car une trentaine de mots occupent les espaces du bâtiment historique. Mais les vocables de Stefano Boccalini ne pointent pas l’insignifiance des signes placés côte à côte, comme le suggérait le célèbre personnage de Shakespeare; au contraire, en présentant des mots libérés des contraintes syntaxiques, l’artiste italien interroge leur potentialité sémantique en la doublant d’une remarquable valeur esthétique. Principalement composés de grandes lettres sculptées dans le bois, brodées, tissées de fils de coton ou de fibres végétales, ils sont disposés dans les salles et recoins de la demeure genevoise. Leur transformation en œuvres d’art est le résultat d’une étroite collaboration entre Stefano Boccalini et des artisans d’une région alpine du nord de l’Italie. Le fruit de ces échanges privilégiés est présenté pour la première fois au public à la Maison Tavel, du 1er avril au 27 juin 2021.
Continuer la lecture…Imaginez un bouquetin fièrement campé sur ses pattes arrière observant au loin le panorama qui s’étend devant lui. Imaginez à présent que ce dernier s’élance depuis un rocher escarpé et qu’un artiste décide de s’inspirer à la fois de sa force et de son agilité pour le sculpter dans le bois. Le fauteuil Bouquetin créé en 2000 par le Suisse Yves Boucard figure cette transformation d’un animal alpin en objet du quotidien. Il est le fruit d’un regard attentif porté sur un environnement vivant et d’une volonté de rendre l’habitat aussi poétique qu’étonnant. Le Musée d’art et d’histoire a le privilège de recevoir en donation ce siège qui prend place au deuxième étage de la Maison Tavel. Il s’agit de la première œuvre de cet artiste à entrer dans les collections.
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