Max van Berchem

Le voyage en Syrie de 1895

Depuis le 16 avril, et jusqu’au 6 juin, une exposition dossier est consacrée à Max van Berchem (1863-1921). Parmi les nombreux voyages effectués par le savant genevois pour mener à bien ses missions scientifiques, il en est un qu’il entreprend pendant deux mois en Syrie, au printemps 1895, en compagnie du jeune architecte Edmond Fatio (1871-1959), beau-frère de son frère Victor. L’entreprise a pour but de rassembler des matériaux pour son grand œuvre, le Corpus inscriptionum arabicarum, recueil systématique de toutes les inscriptions arabes, commencé quelques années auparavant.

Continuer la lecture…

Musique et diplomatie

Le piano-forte, instrument clé

Les premiers piano-forte ou forte-piano, ancêtres des pianos modernes tels que nous les connaissons aujourd’hui, apparaissent en Europe au début du XVIIIe siècle. Ils présentent une mécanique révolutionnaire qui, utilisant notamment un système de marteaux pour frapper les cordes, permet de moduler le son pour obtenir des notes piano ou forte. Le clavecin, instrument à cordes pincées par des sautereaux, ne permet pas ces nuances et donne invariablement la même intensité.

Continuer la lecture…

Un drapeau français aux armes de la Ville de Genève

Souvenir de l’aide genevoise aux mobilisés français de la Grande Guerre.

Le Musée d’art et d’histoire possède une collection d’environ 300 drapeaux et hampes, civils et militaires, dont quelques drapeaux français témoignant entre autres de l’engagement de régiments suisses au service de la France ou de l’amitié franco-suisse. Grâce au don de l’association «Ceux de Verdun – Amicale suisse», ce fonds vient de s’enrichir d’un drapeau français remarquable, car orné des armes de la Ville de Genève, et de sa hampe.

Continuer la lecture…

Des outils pour les visiteurs

Du nouveau dans les salles d’arts appliqués

Depuis la réouverture des salles Beaux-Arts en mai 2018, le Musée d’art et d’histoire propose de nouveaux outils de médiation textuelle à destination du public. Communs à l’ensemble des domaines de conservation, ils intègrent petit à petit les salles permanentes. Ce dispositif s’efforce de tenir compte de la diversité des profils de nos visiteurs, de la variété de leurs attentes et de leurs habitudes de visite. Il s’applique également au développement d’une lisibilité améliorée. Au mois d’octobre, les salles d’arts appliqués du rez-de-chaussée ont ainsi, à leur tour, fait leur mue.

Continuer la lecture…